En photographie, le terme de vitesse est généralement utilisé pour évoquer le temps de pose, c'est à dire le temps pendant lequel la lumière vient frapper le capteur (ou la pellicule). Plus la vitesse est rapide (ou le temps de pose court), moins il y a de lumière qui parvient au capteur. Inversement, plus le temps de pose est long, plus le capteur est éclairé.
Une vitesse rapide permet de figer un mouvement (sportif en action par exemple) alors qu'une vitesse lente va permettre de créer des effets de mouvements (appelés filets).
Exemple concret: en pleine journée ensoleillée, le boitier calcule des vitesses d'obturation de l'ordre du 1/1000e sec (c'est-à-dire 1 milliseconde). Et en début de soirée, quand la lumière devient tamisée, la vitesse calculée descend à des valeurs de l'ordre du 1/10e sec (c'est-à-dire 100 millisecondes). L'obturateur s'ouvre pendant un temps 100 fois plus long: mais cela est logique étant donné que la lumière est moins importante.
Le but est, au final, de prendre une photo correctement exposée.